Son nom vient du fait qu’elle serait la 1Ăšre plante mangĂ©e par les ours aprĂšs leur hibernation.
Elle se rĂ©colte au printemps et dĂ©gage une forte odeur d’ail lorsqu’on froisse ses feuillesđż.
Les feuilles peuvent ĂȘtre utilisĂ©es comme Ă©pice, sous forme de sauce, ou de salade.
En plus de ses vertus gustatives, elle possĂšde des bienfaits sur la santĂ©đ«.

Usage thérapeutique traditionnel
Pendant lâAntiquitĂ©, elle Ă©tait utilisĂ©e comme vermifuge, contre les morsures de vipĂšres đ, de chiens, et pour purifier le sang[1,2]
Elle contient des acides aminĂ©s soufrĂ©s, qui aident le foie Ă dĂ©toxifier l’organisme.
Par ailleurs, elle serait un bon antiseptique intestinalđœ.
Elle empĂȘcherait la fermentation et amĂ©liorerait lâĂ©tat de la flore intestinale, notamment grĂące Ă ses propriĂ©tĂ©s antibactĂ©riennes et antifongiques [3].
Elle aiderait également à réduire la tension artérielle et agirait sur le cholestérol.
En effet, une Ă©tude effectuĂ©e sur des animaux [4] a montrĂ© que lâail des ours serait plus efficace pour rĂ©duire la tension artĂ©rielle que lâail cultivĂ© (qui est connue pour agir sur la tension).

đš PrĂ©cautions
Lors de la cueillette, il y a un risque de confusion avec d’autres plantes, mais il suffit de froisser les feuilles pour s’assurer qu’il s’agit bien d’ail des ours (odeur dâail) et non de muguet, de colchique d’automne ou d’arum, qui sont trĂšs toxiquesđŹ.
Contre-indication :
Elle est dĂ©conseillĂ©e aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi quâaux jeunes enfants.
Elle est Ă©galement dĂ©conseillĂ©e en cas dâirritation gastrique, intestinale ou urinaire.
Références :
[1]. Cavallo I., Genty-Mezei I., Genty M., Mercan A. Sanquer, S. Cueillettes de mĂ©moires â Histoires dâhommes et de plantes en Bauges et Chartreuse. Jardins du Monde Montagnes, 2012.
[2]. Dioscorides P, Osbaldeston T-A. et Wood R-P-A. De Materia Medica: Being an Herbal with Many Other Medicinal Materials Written in Greek in the First Century of the Common Era. Ibidis, 2000.
[3]. Sobolewska D, Podolak I, Makowska-WÄ s J. Allium ursinum: botanical, phytochemical and pharmacological overview. Phytochem Rev. 2013;14(1):81-97.
[4]. Preuss HG, Clouatre D, Mohamadi A, et al. Wild garlic has a greater effect than regular garlic on blood pressure and blood chemistries of rats. Int Urol Nephrol. 2001;32(4):525â530.